Parlez-nous de ce que vous vivez, craignez ou espérez pour l'avenir de l'enseignement des sciences.
Commentaires
Approcher la diversité des sciences
( exactes, humaines ),comprendre la démarche scientifique, réfléchir sur les qualités requises à dévelooper....
CD6D JE SERAI SCIENTIFIQUE , un cédérom interactif pour un usage collectif
( fichiers pédagogiques joints) ou individuel.
diffusé par l'Onisep nord pas de calais, pour public de 3è et 2nde.
Ne pourrait on pas mettre en parallèle, la désaffection des sciences dans notre pays et l'avénement du collège unique ainsi que la suppression des classes dites d'élite ( je pense à la filière C). Avec en corollaire de tout ça, une diminution importante du nombre d'heures dans les matières scientifiques ( un jeune actuellement a une année de moins de mathématiques quand il arrive au bac par rapport à il y a quinze ans). En mathématiques,par exemple , on traite en première S des choses qui se faisaient il n'y a pas si longtemps au collège !
Les classes hétérogènes ne permettent plus de pousser les choses un peu plus loin, ce qui revient à dire que l'on fait des choses relativement simples, pour que tout le monde suive...( il faut donner sa chance à tout le monde :-) belle illusion )
ça marche jusqu'à un certain niveau ( grosso modo jusqu'à la première). Puis viennent les choses plus dures et là, l'élève qui n'a pas été confronté aux difficultés auparavant se trouve en difficulté, il a tendance à baisser les bras . ça lui parait trés difficile. Dés lors pourquoi continuer dans une filière où il va souffrir ?
si l'on veut réussir dans la formation de scientifiques, il faut s'en donner les moyens ! rétablir plus d'heures dans ces matières ( pour ceux qui le veulent, pas pour tout le monde ) . rétablir des filières à vocation scientifiques dés la seconde .
Suppression des sciences physiques en 6ème il y a qq années ...plus de groupes en college... des classes à 28-30 non déboublées donc avec des élèves par 3 pour les TP (avec 3 oscillos pour la classe), je ne pense pas que c'est ainsi que l'on peut faire aimer les sciences aux collégiens malgré les efforts de l'enseignant.
La baisse d'intérêt était prévisible depuis longtemps...
De plus, il faut pour les élèves un minimum de travail personnel pour acquérir les connaissances. Malheureusement, il faut dire la vérité : moins de la moitié des élèves apprennent encore les leçons aussi courtes soient-elles...
Je viens de rédiger deux paragraphes sur "Vous êtes étudiant en Sciences" et franchement je ne regrette pas d'avoir fait un tour sur cette rubrique. Marc Serrero prend le problème avec encore plus de précision historique que moi ... Déjà il est français, je ne le suis pas. Et ensuite il est retraité de l'Enseignement, je suis encore étudiant. Donc si j'arrive à me retrouver dans ses observations, je crois qu'il est grand temps que les français se réveillent.
Personnellement, j'ai été dans le privé à l'école primaire puis au Lycée chez les jésuites, tout ça en Afrique. Je fais un tour en polytechnique avant de venir poursuivre mes études en France. Hé bien, je suis d'accord sur le fait que la France est de très loin en avance du point de vue organisation et du point de vue technologie que mon pays. Mais les études universitaires ici, c'est la loi du moindre effort. Attention, la formation est sérieuse, mais les étudiants ne s'investissent que très peu. Personnellement, ce n'est pas une fierté, mais je travaille deux fois moins et j'ai mes mentions.
La question est de savoir pourquoi ? et comment y rémédier ?
1°) J'ai lu un témoignage et je le vois autour de moi, les jeunes trouvent le lycée et même la fac lourd et beaucoup s'en lassent. Pourquoi ? Premièrement parce que l'école n'apporte plus aux jeunes que des informations, des tonnes d'informations qui les font chier.
Pendant mes études au lycée, j'ai appris la céramique, la dactylographie, j'ai participé à des compétitions de sports, de scrabble, de génies en herbe, d'hortographe, de dissertation, de sciences, j'ai organisé des manifestations, des conférences-débats, des sorties en forêt (scouts), j'ai joué au théâtre, participé à des projections de films, documentaires historiques ou scientifiques, débats philosophiques, etc ... et j'étais dans un lycée scientifique. J'avais pris l'option mathématique-physique. j'avais cours de 7h30 à 12h30 et étude personnelle obligatoire de 14h00 à 17h30 avec deux jours d'activités parascolaires mercredi et samedi. Hé bien j'aimais être à l'école... C'était mon lieu de vie préféré.
L'école n'est pas seulement un lieu de transmission de savoir, c'est aussi un lieu de transmission de valeurs, de génération de rêves et de passions... Peut-on le dire aujourd'hui ?
Je suis en fac d'informatique, je ne ressens autour de moi aucune ambition, aucune compétition, aucune volonté de maîtriser les connaissances ni de projeter de réaliser quelque chose de nouveau, de différent ... les études ne font plus rêver parce que les jeunes ne rêvent plus. Je le redis, les stars à la télé, voilà ce qui fait encore rêver les jeunes, malheureusement il n'y a que ça.
Les jésuites ont compris : les vocations, scientifiques ou autres, se suscitent dans la jeunesse. L'école ne doit pas se limiter à apprendre aux jeunes un métier, mais elle doit aussi leur apprendre à vivre et avoir une passion, un rêve.
Et pour la rigueur et la consistance des enseignements, je crois encore et je l'affirme : "mieux avoir des lycées et des universités élitistes plutôt d'en avoir que des médiocres. Parce que même les derniers de classe auront travaillé et seront bon à quelque chose."
2°) Comment y arriver ? Ce n'est pas simple, mais ça peut se faire.
- redonner à l'école toute sa fonction éducative (instruction, éducation, apprentissages, sports et orientations professionnelles). L'école a un rôle, les parents ont le leur et les enfants ne sont pas des rois. Jusqu'à ce qu'ils soient adultes et aptes à choisir, il faut leur proposer un modèle (ou des modèles) de vie et les guider.
- révaloriser la recherche scientifique, le développement et l'innovation technologiques, faire une industrie des sciences créatrice d'emplois, de services et de résultats commerçables au reste du monde (c'est ce que font les USA, la Chine, l'inde, etc et ça va très vite).
- réfleter par la voie des médias (tv, internet, radio, etc) toute la diversité du monde actuel et des pistes à explorer, des métiers scientifiques et des résultats des recherches. Amener les gens à parler un peu plus de sciences et de culture et un peu moins des émissions de téléréalités.
Quand j'étais au Lycée, j'étais fasciné par Blaise Pascal, Victor Hugo, Lamartine, Descartes, Rousseau ... la liste est longue des pays comme la France et très peu d'autre était pour moi des modèles de la civilisation non pas pour ce qu'ils ont, mais pour l'immensité de travaux et de connaissances qui y ont vit le jour ... Nous fera-t-elle encore rêvé ?
Vous n'avez pas à vous excuser sur la longueur du texte et à vous taire. toute contribution nous intéresse
J'aimerais une réaction des IUFM et jeunes professeurs car vous mettez l'accent sur un point qui nous interpelle : la formation des maitres
Intervention sur l'évolution de l'enseignement depuis 1960 :
1960-1975 la progression
1980-1995 la regression
1995-2005 le ressourcement?
1960-1975 :Il y a eu DEUX interventions lourdes en enseignement des sciences :
la commission Lichnérowicz
dans les années 60 en mathématiques : très structuraliste [l'époque en était imprégnée], elle fait faire des progrès prodigieux dans le vocabulaire utilisé : le scalpel bourbachiste oeuvrait. On a été violemment pour , violemment contre. Les physiciens souvent ont protesté avec vigueur, y voyant un dogmatisme inapproprié.
la commission Lagarrigue puis Omnès
des années 70 en physique-chimie : sans réussir à créer des structures analogues aux IREM , elle a néanmoins fait une expérimentation à large échelle , et surtout elle a débarassé l'enseignement de la célèbre targette à pène plat et du dénoyauteur à cerises : Delacote avait vraiment bien mené son équipe ( il est maintenant Directeur de l' Exploratorium [aux USA]! perte sèche pour la France!): il en était sorti un manuel des maîtres dont je n'ai plus jamais vu l'équivalent. Hulin avait réussi à convaincre le ministère d'enseigner les sciences physiques dès la sixième : jamais , vers ces années 75 , le système français n'a été aussi performant, mais bizarrement surtout DANS LES GRANDES CLASSES ( bac et post-bac). Au contraire, il a bien fallu reconnaître que le bilan des 6ème & 5éme était pour le moins contrasté. TOUT DEPENDAIT DE LA FORMATION DES MAITRES. Et aussi de la situation parentale :
on a pu accuser, preuve à l'appui, que cet enseignement était très élitiste : les parents démunis ne pouvaient aider leurs enfants car le vocabulaire avait trop changé.
1980-1995 : Abandon et recul progressif de la "DICTATURE des MATHEMATIQUES".
L'enseignement technique, "moteur de l'ascension sociale", revint en force.
Le balancier revint brutalement en arrière : la démonstration mathématique,trop élitiste, fût remplacée par la monstrueuse monstration ! les unités en physique, qualifiées de trop complexes furent abandonnées : la notion moyen-ageuse de "moment" pour dire "quantité de" fût remplacée par le mot "intensité" : intensité de la force , du courant , du voltage ...Il en est résulté un galimatias horrible ; pourtant les choix avaient été drastiquement démago : le son , les couleurs , l'image .
Il y eût une coupe sombre en mécanique: la VRAIE mécanique était celle des MECANICIENS des SCIENCES INDUSTRIELLES. On n'en parlait bien que dans ce cadre. Exit des sciences physiques la ROTATION : les voitures devinrent des traineaux (sur coussins d'air): difficile d'éviter le décrochage du réel, et avec des programmes aussi exsangues : démotivation enseignante.
Pendant ce temps, les SVT progressaient et n'ont cessé de le faire; avec des transferts progressifs : puisque les physiciens étaient incapables d'en parler , à eux, SVT, de traiter le système solaire , puis la Terre , avant d'attaquer la biosphère. Ulysse aidant, beaucoup de bon travail fût fait.
Gros attrait vers les BTS bio , vers la chimie-bio , etc ...
les matheux , les physiciens furent très ennuyés : leur pouvoir chutait; eux qui se croyaient détenteurs de LA LOGIQUE furent amèrement surpris de se voir dépassés par Claude Bernard et SA METHODE.
fin du XXème : on commence à réagir côté math , côté physique-chimie; mais les moyens n'y sont plus.
Et SURTOUT LA SOCIETE a évolué : "ON" cherche du travail.Finies les années 45-75. La précarité sociale commence à s'installer.La pub-télé envahit la maison : consommation, audimat, obésité et zapping. On entend dire que l'école est sclérosée par rapport à "C'est pas sorcier". "Hélène & les garçons" geignent chaque fois qu'il faut se farcir des maths. Et surtout super-promotion des Arrivistes-arrivés . Cruelle télé!
Ouf! réaction saine au XXIème : la SMF et la SFP s'entendent pour harmoniser les programmes: mais moyens très limités. Rien à voir avec les centaines de personnes mobilisées pour la commission Lichné ou la commission Lagarrigue. Bel effort méritoire de la main à la pâte; mais le prix des coffrets est dissuasif et le temps de formation des maîtres reste rédhibitoire. On bloque sur ce fait : en IUFM , le livre du maître de la commission Lagarrigue paraît lunaire à des littéraires : CULTURE & SCIENCES se sont DISSOCIEES gravement( l'histoire des sciences régresse en 40 ans de manière épouvantable).
Si Zizou et l'abbé Pierre sont au hit-parade, on est bien en peine de savoir quel scientifique est connu du public, à part Einstein , de manière mythique, puisque personne ne connaît ni la Relativité restreinte , ni la Mécanique Quantique. Quelques notoriétés biologiques, oui : un Jean Bernard ,le sang; un Baulieu: la pilule.
Donc encore une fois, les SV l'emportent , puis la chimie-bio , et math & physique s'écroulent.
last point, but not least : La révolution internet, un levier ?
personnellement , j'y crois : on n'est pas avachi sur un fauteuil ; on choisit ce qu'on va lire.
Pb : au lieu d'utiliser ce phénoménal outil , les Sociétés Savantes hésitent à se coaliser : Cela fait belle lurette qu'elles auraient dû pondre une wikipedia scientifique , au lieu de la misérable pauvreté actuelle de cette généreuse initiative : on y retrouve un nb considérable de JEUNES, attirés par la joyeuse jouissance de PRODUIRE. Le niveau y est parfois critique. Alors qu'attend-on ? demain, la physique ? ON LINE ? chiche !
Et surtout , différenciée par niveau , et par milieu social : la trigo pour le menuisier ou l'arpenteur n'est pas celle de l'astronome; il faut le dire , le répéter et donner encore et encore des exemples DE LA VIE COURANTE compréhensibles. Dire : les lecteurs-DVD , ça marche gràce à la spintronique ne sert pas plus que dire : RSA crypte les cartes bancaires.
INTERNET devrait être l'OUTIL CULTUREL sur lequel devraient porter une grande partie de l'effort, et cela ce sont LES SOCIETES SAVANTES qui devraient le promouvoir, en le structurant. La méthode wiki est apparemment simple. Pourquoi ne pas s'en servir ?
Le reste malheureusement dépendra de la Société , donc de l'Economie , donc demain de la CHINE : il nous faut aussi lire les rapports de l'INED: grands-parents vieux de plus en plus, et riches : en 1955 , les jeunes aidaient leurs parents à vivre . En 2005 : les parents aident leurs petits-enfants à acheter la nouvelle maison;j'exagère, soit! Mais l'explosion est proche.Le temps urge!
Personnellement , je ne me sens pas très fier de ces 40 ans d'enseignement, vu le résultat social : l'école libératrice, avais-je appris , tout jeune ; Langevin-Wallon ! mots désuets? pas pour moi , et je remercie mes Maîtres et beaucoup de Personnalités que je ne nommerai pas: la liste en est trop longue; nous avons encore ce capital , cette chance-là, sachons en profiter.
L'insctinct grégaire surement, la peur de l'inconnu surement :D
Moi je pense fermement que la fac de sciences, et les facs en général souffrent de l'impact du Lycée sur les jeunes ... c'est-à-dire que je pense que pour améliorer les choses, il faut surtout travailler aussi sur le lycée!!
Je suis étudiant en L3, et j'ai failli arrêter au lycée, il est démotivant, lourd, ... et je voyais et vois, la plupart des jeunes qui st au lycée en ont marre, beaucoup résistent et vont jusqu'au bac et considère le bac comme un aboutissement de tous ces efforts, et n'ont surement pas envie de continuer ...
En fait le collège et le lycée devrait être "réformés" aussi :D c'est là que va naître l'envie ou pas de faire des études longues, et comme ça représente déjà 7 années de notre vie, autant que ce soit bénéfique ...
Contribution à Fille-Gars :
pour ma fille , je veux qu'elle réussisse ;
pour mon gars , je veux qu'il soit heureux.
La phrase n'a-t-elle pas été transposée ?
Une des manières très utiles pour situer l'inégalité F-H <0 est de transposer : F-H <0 ?
Pour ma fille, je veux qu'elle puisse rapporte plus d'argent à la maison que son homme, et que son homme soit gentil et doux, particulièrement dans l'éducation des enfants, et sache rester pudiquement en retrait dans tout conflit familial.
Témoignage vécu : dans le lycée où j'enseignais (classe prépa), il y avait peu de F, bcp de G. C'était historiquement un lycée de G.
Alors, la première inégalité criante se situe au niveau des chiottes : pendant 30 ans, j'ai vu les F aller aux WC des profs, faute de structure adaptée : la queue était telle que, à 10 H , aucune ne pouvait profiter de la "récréation".
Je peux en citer bien d'autres : quand les "places venaient à manquer", nous étions oubligés de faire la police pour rétablir les quotas : la politesse et la galanterie n'avaient plus cours. Exemple, aucune fille n'était au premier rang : dans mes études, j'ai au contraire tjs vu que les F étaient au 1er rang , et les G derrière.
Dès qu'une minorité se sent mal à l'aise, elle se regroupe : il y avait le paquet des F, le paquet des maghrebins, etc. : c'est un signe qui ne doit pas échapper : pourquoi le regroupement ?
Plus , plus tard.
Bon peut-être qu'ici le probleme peut aussi venir du fait que la recherche est aussi en crise lol ces derniers temps, on a plus fait miroiter des chercheurs en train de manifester dans la rue ou de s'exiler ...
Aussi, essayer d'attirer les jeunes vers ces filières est nécessaire, mais en même temps tout le monde, outre le fait de vouloir faire ces études, ne PEUT pas forcément les faire, je parle ici de capacités !
De plus il serait dommage d'aboutir à un système qui "abaisserait" le niveau des étudiants, rien que pour qu'il y en ait plus dans ces filières ...
à l'attention de Mr FRED
un peu attentiste comme position ? au demeurant je vous comprends mais, pour aller plus loin dans le débat, à votre niveau et dans vos réseaux, quels seraient selon vous les leviers pour faire "miroiter" ?
Aujourd'hui un étudiant en science est une personne qui avait qelque facilité en math et physique au lycée, on lui a dit: tu veut faire quoi dans la vie??? n'ayant aucune idée la dessus comme 99% des jeunes, on lui a répondu t'est bon en science faut faire de la science!!! On est pas tjs bon parceque passionné!!!! Ensuite l'étudiant se demande ce qu'il fait la, puis se résigne sous la pression parental...
Pour se qui est des élèves qui n'ont pas spécialement d'afinité avec les science, au lieu de leur ouvrir le chemin on le mistifie. Pendant une année de terminal S ou on vous a répété et répété que vous étiez les pires élève depuis 30 ans. Ou l'on vous a répété que les étude scientifique n'était pas pour les guigniol, des nuit blanche et des nuit blanche de travail!!!!! C'est vrai, je suis dans un ecole d'ingénieur réputé et j'en est passé des nuit blanche, mais pensez vous vraiment que sa se resume a sa?? Pour un jeune qui écoute ses prof, la television, la consillière d'orientation la vision qu'ila du scientifique, c'est un gas qui bosse comme fou dans le font d'un laboratoir sans plus aucun contact social!!! Comment voulez vous que sa marche face à d'autre métier que d'autre savent tres bien faire miroité!!!
Si il n'y avait pas la pression parental il n'y aurait pas d'étudiant en science...
Alors je pense que messieur les scientifique, il ne vous reste plus qu'a changer la mentalité de la majorité de la population, faite donc un peu miroité!!!
Approcher la diversité des sciences
( exactes, humaines ),comprendre la démarche scientifique, réfléchir sur les qualités requises à dévelooper....
CD6D JE SERAI SCIENTIFIQUE , un cédérom interactif pour un usage collectif
( fichiers pédagogiques joints) ou individuel.
diffusé par l'Onisep nord pas de calais, pour public de 3è et 2nde.
Rédigé par : | 08.12.2005 à 19:44
Ne pourrait on pas mettre en parallèle, la désaffection des sciences dans notre pays et l'avénement du collège unique ainsi que la suppression des classes dites d'élite ( je pense à la filière C). Avec en corollaire de tout ça, une diminution importante du nombre d'heures dans les matières scientifiques ( un jeune actuellement a une année de moins de mathématiques quand il arrive au bac par rapport à il y a quinze ans). En mathématiques,par exemple , on traite en première S des choses qui se faisaient il n'y a pas si longtemps au collège !
Les classes hétérogènes ne permettent plus de pousser les choses un peu plus loin, ce qui revient à dire que l'on fait des choses relativement simples, pour que tout le monde suive...( il faut donner sa chance à tout le monde :-) belle illusion )
ça marche jusqu'à un certain niveau ( grosso modo jusqu'à la première). Puis viennent les choses plus dures et là, l'élève qui n'a pas été confronté aux difficultés auparavant se trouve en difficulté, il a tendance à baisser les bras . ça lui parait trés difficile. Dés lors pourquoi continuer dans une filière où il va souffrir ?
si l'on veut réussir dans la formation de scientifiques, il faut s'en donner les moyens ! rétablir plus d'heures dans ces matières ( pour ceux qui le veulent, pas pour tout le monde ) . rétablir des filières à vocation scientifiques dés la seconde .
Rédigé par : mathémator | 05.12.2005 à 09:12
Suppression des sciences physiques en 6ème il y a qq années ...plus de groupes en college... des classes à 28-30 non déboublées donc avec des élèves par 3 pour les TP (avec 3 oscillos pour la classe), je ne pense pas que c'est ainsi que l'on peut faire aimer les sciences aux collégiens malgré les efforts de l'enseignant.
La baisse d'intérêt était prévisible depuis longtemps...
De plus, il faut pour les élèves un minimum de travail personnel pour acquérir les connaissances. Malheureusement, il faut dire la vérité : moins de la moitié des élèves apprennent encore les leçons aussi courtes soient-elles...
Rédigé par : sphy | 26.11.2005 à 19:17
Je viens de rédiger deux paragraphes sur "Vous êtes étudiant en Sciences" et franchement je ne regrette pas d'avoir fait un tour sur cette rubrique. Marc Serrero prend le problème avec encore plus de précision historique que moi ... Déjà il est français, je ne le suis pas. Et ensuite il est retraité de l'Enseignement, je suis encore étudiant. Donc si j'arrive à me retrouver dans ses observations, je crois qu'il est grand temps que les français se réveillent.
Personnellement, j'ai été dans le privé à l'école primaire puis au Lycée chez les jésuites, tout ça en Afrique. Je fais un tour en polytechnique avant de venir poursuivre mes études en France. Hé bien, je suis d'accord sur le fait que la France est de très loin en avance du point de vue organisation et du point de vue technologie que mon pays. Mais les études universitaires ici, c'est la loi du moindre effort. Attention, la formation est sérieuse, mais les étudiants ne s'investissent que très peu. Personnellement, ce n'est pas une fierté, mais je travaille deux fois moins et j'ai mes mentions.
La question est de savoir pourquoi ? et comment y rémédier ?
1°) J'ai lu un témoignage et je le vois autour de moi, les jeunes trouvent le lycée et même la fac lourd et beaucoup s'en lassent. Pourquoi ? Premièrement parce que l'école n'apporte plus aux jeunes que des informations, des tonnes d'informations qui les font chier.
Pendant mes études au lycée, j'ai appris la céramique, la dactylographie, j'ai participé à des compétitions de sports, de scrabble, de génies en herbe, d'hortographe, de dissertation, de sciences, j'ai organisé des manifestations, des conférences-débats, des sorties en forêt (scouts), j'ai joué au théâtre, participé à des projections de films, documentaires historiques ou scientifiques, débats philosophiques, etc ... et j'étais dans un lycée scientifique. J'avais pris l'option mathématique-physique. j'avais cours de 7h30 à 12h30 et étude personnelle obligatoire de 14h00 à 17h30 avec deux jours d'activités parascolaires mercredi et samedi. Hé bien j'aimais être à l'école... C'était mon lieu de vie préféré.
L'école n'est pas seulement un lieu de transmission de savoir, c'est aussi un lieu de transmission de valeurs, de génération de rêves et de passions... Peut-on le dire aujourd'hui ?
Je suis en fac d'informatique, je ne ressens autour de moi aucune ambition, aucune compétition, aucune volonté de maîtriser les connaissances ni de projeter de réaliser quelque chose de nouveau, de différent ... les études ne font plus rêver parce que les jeunes ne rêvent plus. Je le redis, les stars à la télé, voilà ce qui fait encore rêver les jeunes, malheureusement il n'y a que ça.
Les jésuites ont compris : les vocations, scientifiques ou autres, se suscitent dans la jeunesse. L'école ne doit pas se limiter à apprendre aux jeunes un métier, mais elle doit aussi leur apprendre à vivre et avoir une passion, un rêve.
Et pour la rigueur et la consistance des enseignements, je crois encore et je l'affirme : "mieux avoir des lycées et des universités élitistes plutôt d'en avoir que des médiocres. Parce que même les derniers de classe auront travaillé et seront bon à quelque chose."
2°) Comment y arriver ? Ce n'est pas simple, mais ça peut se faire.
- redonner à l'école toute sa fonction éducative (instruction, éducation, apprentissages, sports et orientations professionnelles). L'école a un rôle, les parents ont le leur et les enfants ne sont pas des rois. Jusqu'à ce qu'ils soient adultes et aptes à choisir, il faut leur proposer un modèle (ou des modèles) de vie et les guider.
- révaloriser la recherche scientifique, le développement et l'innovation technologiques, faire une industrie des sciences créatrice d'emplois, de services et de résultats commerçables au reste du monde (c'est ce que font les USA, la Chine, l'inde, etc et ça va très vite).
- réfleter par la voie des médias (tv, internet, radio, etc) toute la diversité du monde actuel et des pistes à explorer, des métiers scientifiques et des résultats des recherches. Amener les gens à parler un peu plus de sciences et de culture et un peu moins des émissions de téléréalités.
Quand j'étais au Lycée, j'étais fasciné par Blaise Pascal, Victor Hugo, Lamartine, Descartes, Rousseau ... la liste est longue des pays comme la France et très peu d'autre était pour moi des modèles de la civilisation non pas pour ce qu'ils ont, mais pour l'immensité de travaux et de connaissances qui y ont vit le jour ... Nous fera-t-elle encore rêvé ?
Rédigé par : Patrick S. | 21.11.2005 à 15:54
Vous n'avez pas à vous excuser sur la longueur du texte et à vous taire. toute contribution nous intéresse
J'aimerais une réaction des IUFM et jeunes professeurs car vous mettez l'accent sur un point qui nous interpelle : la formation des maitres
Rédigé par : le comité d'organisation (en réponse à Mr Serrero) | 17.11.2005 à 07:24
pardon de ce texte un peu long. Puis je me tais.
Intervention sur l'évolution de l'enseignement depuis 1960 :
1960-1975 la progression
1980-1995 la regression
1995-2005 le ressourcement?
1960-1975 :Il y a eu DEUX interventions lourdes en enseignement des sciences :
la commission Lichnérowicz
dans les années 60 en mathématiques : très structuraliste [l'époque en était imprégnée], elle fait faire des progrès prodigieux dans le vocabulaire utilisé : le scalpel bourbachiste oeuvrait. On a été violemment pour , violemment contre. Les physiciens souvent ont protesté avec vigueur, y voyant un dogmatisme inapproprié.
la commission Lagarrigue puis Omnès
des années 70 en physique-chimie : sans réussir à créer des structures analogues aux IREM , elle a néanmoins fait une expérimentation à large échelle , et surtout elle a débarassé l'enseignement de la célèbre targette à pène plat et du dénoyauteur à cerises : Delacote avait vraiment bien mené son équipe ( il est maintenant Directeur de l' Exploratorium [aux USA]! perte sèche pour la France!): il en était sorti un manuel des maîtres dont je n'ai plus jamais vu l'équivalent. Hulin avait réussi à convaincre le ministère d'enseigner les sciences physiques dès la sixième : jamais , vers ces années 75 , le système français n'a été aussi performant, mais bizarrement surtout DANS LES GRANDES CLASSES ( bac et post-bac). Au contraire, il a bien fallu reconnaître que le bilan des 6ème & 5éme était pour le moins contrasté. TOUT DEPENDAIT DE LA FORMATION DES MAITRES. Et aussi de la situation parentale :
on a pu accuser, preuve à l'appui, que cet enseignement était très élitiste : les parents démunis ne pouvaient aider leurs enfants car le vocabulaire avait trop changé.
1980-1995 : Abandon et recul progressif de la "DICTATURE des MATHEMATIQUES".
L'enseignement technique, "moteur de l'ascension sociale", revint en force.
Le balancier revint brutalement en arrière : la démonstration mathématique,trop élitiste, fût remplacée par la monstrueuse monstration ! les unités en physique, qualifiées de trop complexes furent abandonnées : la notion moyen-ageuse de "moment" pour dire "quantité de" fût remplacée par le mot "intensité" : intensité de la force , du courant , du voltage ...Il en est résulté un galimatias horrible ; pourtant les choix avaient été drastiquement démago : le son , les couleurs , l'image .
Il y eût une coupe sombre en mécanique: la VRAIE mécanique était celle des MECANICIENS des SCIENCES INDUSTRIELLES. On n'en parlait bien que dans ce cadre. Exit des sciences physiques la ROTATION : les voitures devinrent des traineaux (sur coussins d'air): difficile d'éviter le décrochage du réel, et avec des programmes aussi exsangues : démotivation enseignante.
Pendant ce temps, les SVT progressaient et n'ont cessé de le faire; avec des transferts progressifs : puisque les physiciens étaient incapables d'en parler , à eux, SVT, de traiter le système solaire , puis la Terre , avant d'attaquer la biosphère. Ulysse aidant, beaucoup de bon travail fût fait.
Gros attrait vers les BTS bio , vers la chimie-bio , etc ...
les matheux , les physiciens furent très ennuyés : leur pouvoir chutait; eux qui se croyaient détenteurs de LA LOGIQUE furent amèrement surpris de se voir dépassés par Claude Bernard et SA METHODE.
fin du XXème : on commence à réagir côté math , côté physique-chimie; mais les moyens n'y sont plus.
Et SURTOUT LA SOCIETE a évolué : "ON" cherche du travail.Finies les années 45-75. La précarité sociale commence à s'installer.La pub-télé envahit la maison : consommation, audimat, obésité et zapping. On entend dire que l'école est sclérosée par rapport à "C'est pas sorcier". "Hélène & les garçons" geignent chaque fois qu'il faut se farcir des maths. Et surtout super-promotion des Arrivistes-arrivés . Cruelle télé!
Ouf! réaction saine au XXIème : la SMF et la SFP s'entendent pour harmoniser les programmes: mais moyens très limités. Rien à voir avec les centaines de personnes mobilisées pour la commission Lichné ou la commission Lagarrigue. Bel effort méritoire de la main à la pâte; mais le prix des coffrets est dissuasif et le temps de formation des maîtres reste rédhibitoire. On bloque sur ce fait : en IUFM , le livre du maître de la commission Lagarrigue paraît lunaire à des littéraires : CULTURE & SCIENCES se sont DISSOCIEES gravement( l'histoire des sciences régresse en 40 ans de manière épouvantable).
Si Zizou et l'abbé Pierre sont au hit-parade, on est bien en peine de savoir quel scientifique est connu du public, à part Einstein , de manière mythique, puisque personne ne connaît ni la Relativité restreinte , ni la Mécanique Quantique. Quelques notoriétés biologiques, oui : un Jean Bernard ,le sang; un Baulieu: la pilule.
Donc encore une fois, les SV l'emportent , puis la chimie-bio , et math & physique s'écroulent.
last point, but not least : La révolution internet, un levier ?
personnellement , j'y crois : on n'est pas avachi sur un fauteuil ; on choisit ce qu'on va lire.
Pb : au lieu d'utiliser ce phénoménal outil , les Sociétés Savantes hésitent à se coaliser : Cela fait belle lurette qu'elles auraient dû pondre une wikipedia scientifique , au lieu de la misérable pauvreté actuelle de cette généreuse initiative : on y retrouve un nb considérable de JEUNES, attirés par la joyeuse jouissance de PRODUIRE. Le niveau y est parfois critique. Alors qu'attend-on ? demain, la physique ? ON LINE ? chiche !
Et surtout , différenciée par niveau , et par milieu social : la trigo pour le menuisier ou l'arpenteur n'est pas celle de l'astronome; il faut le dire , le répéter et donner encore et encore des exemples DE LA VIE COURANTE compréhensibles. Dire : les lecteurs-DVD , ça marche gràce à la spintronique ne sert pas plus que dire : RSA crypte les cartes bancaires.
INTERNET devrait être l'OUTIL CULTUREL sur lequel devraient porter une grande partie de l'effort, et cela ce sont LES SOCIETES SAVANTES qui devraient le promouvoir, en le structurant. La méthode wiki est apparemment simple. Pourquoi ne pas s'en servir ?
Le reste malheureusement dépendra de la Société , donc de l'Economie , donc demain de la CHINE : il nous faut aussi lire les rapports de l'INED: grands-parents vieux de plus en plus, et riches : en 1955 , les jeunes aidaient leurs parents à vivre . En 2005 : les parents aident leurs petits-enfants à acheter la nouvelle maison;j'exagère, soit! Mais l'explosion est proche.Le temps urge!
Personnellement , je ne me sens pas très fier de ces 40 ans d'enseignement, vu le résultat social : l'école libératrice, avais-je appris , tout jeune ; Langevin-Wallon ! mots désuets? pas pour moi , et je remercie mes Maîtres et beaucoup de Personnalités que je ne nommerai pas: la liste en est trop longue; nous avons encore ce capital , cette chance-là, sachons en profiter.
Rédigé par : marc.serrero, prof retraité | 17.11.2005 à 00:33
L'insctinct grégaire surement, la peur de l'inconnu surement :D
Moi je pense fermement que la fac de sciences, et les facs en général souffrent de l'impact du Lycée sur les jeunes ... c'est-à-dire que je pense que pour améliorer les choses, il faut surtout travailler aussi sur le lycée!!
Je suis étudiant en L3, et j'ai failli arrêter au lycée, il est démotivant, lourd, ... et je voyais et vois, la plupart des jeunes qui st au lycée en ont marre, beaucoup résistent et vont jusqu'au bac et considère le bac comme un aboutissement de tous ces efforts, et n'ont surement pas envie de continuer ...
En fait le collège et le lycée devrait être "réformés" aussi :D c'est là que va naître l'envie ou pas de faire des études longues, et comme ça représente déjà 7 années de notre vie, autant que ce soit bénéfique ...
Rédigé par : incognito | 15.11.2005 à 09:40
Contribution à Fille-Gars :
pour ma fille , je veux qu'elle réussisse ;
pour mon gars , je veux qu'il soit heureux.
La phrase n'a-t-elle pas été transposée ?
Une des manières très utiles pour situer l'inégalité F-H <0 est de transposer : F-H <0 ?
Pour ma fille, je veux qu'elle puisse rapporte plus d'argent à la maison que son homme, et que son homme soit gentil et doux, particulièrement dans l'éducation des enfants, et sache rester pudiquement en retrait dans tout conflit familial.
Témoignage vécu : dans le lycée où j'enseignais (classe prépa), il y avait peu de F, bcp de G. C'était historiquement un lycée de G.
Alors, la première inégalité criante se situe au niveau des chiottes : pendant 30 ans, j'ai vu les F aller aux WC des profs, faute de structure adaptée : la queue était telle que, à 10 H , aucune ne pouvait profiter de la "récréation".
Je peux en citer bien d'autres : quand les "places venaient à manquer", nous étions oubligés de faire la police pour rétablir les quotas : la politesse et la galanterie n'avaient plus cours. Exemple, aucune fille n'était au premier rang : dans mes études, j'ai au contraire tjs vu que les F étaient au 1er rang , et les G derrière.
Dès qu'une minorité se sent mal à l'aise, elle se regroupe : il y avait le paquet des F, le paquet des maghrebins, etc. : c'est un signe qui ne doit pas échapper : pourquoi le regroupement ?
Plus , plus tard.
Rédigé par : marc.serrero, prof retraité | 15.11.2005 à 07:58
Bon peut-être qu'ici le probleme peut aussi venir du fait que la recherche est aussi en crise lol ces derniers temps, on a plus fait miroiter des chercheurs en train de manifester dans la rue ou de s'exiler ...
Aussi, essayer d'attirer les jeunes vers ces filières est nécessaire, mais en même temps tout le monde, outre le fait de vouloir faire ces études, ne PEUT pas forcément les faire, je parle ici de capacités !
De plus il serait dommage d'aboutir à un système qui "abaisserait" le niveau des étudiants, rien que pour qu'il y en ait plus dans ces filières ...
Rédigé par : incognito | 11.11.2005 à 15:58
à l'attention de Mr FRED
un peu attentiste comme position ? au demeurant je vous comprends mais, pour aller plus loin dans le débat, à votre niveau et dans vos réseaux, quels seraient selon vous les leviers pour faire "miroiter" ?
Rédigé par : Cathy Buquet (en réponse à Fred) | 11.11.2005 à 07:40
Aujourd'hui un étudiant en science est une personne qui avait qelque facilité en math et physique au lycée, on lui a dit: tu veut faire quoi dans la vie??? n'ayant aucune idée la dessus comme 99% des jeunes, on lui a répondu t'est bon en science faut faire de la science!!! On est pas tjs bon parceque passionné!!!! Ensuite l'étudiant se demande ce qu'il fait la, puis se résigne sous la pression parental...
Pour se qui est des élèves qui n'ont pas spécialement d'afinité avec les science, au lieu de leur ouvrir le chemin on le mistifie. Pendant une année de terminal S ou on vous a répété et répété que vous étiez les pires élève depuis 30 ans. Ou l'on vous a répété que les étude scientifique n'était pas pour les guigniol, des nuit blanche et des nuit blanche de travail!!!!! C'est vrai, je suis dans un ecole d'ingénieur réputé et j'en est passé des nuit blanche, mais pensez vous vraiment que sa se resume a sa?? Pour un jeune qui écoute ses prof, la television, la consillière d'orientation la vision qu'ila du scientifique, c'est un gas qui bosse comme fou dans le font d'un laboratoir sans plus aucun contact social!!! Comment voulez vous que sa marche face à d'autre métier que d'autre savent tres bien faire miroité!!!
Si il n'y avait pas la pression parental il n'y aurait pas d'étudiant en science...
Alors je pense que messieur les scientifique, il ne vous reste plus qu'a changer la mentalité de la majorité de la population, faite donc un peu miroité!!!
Rédigé par : Mister Fred | 11.11.2005 à 02:10